Précedent: LES MÉTHODES D’AMÉLIORATION DE L’HABITAT
Le diagnostic est une première étape.
Il permet de déterminer l’origine des perturbations dans l’environnement plus ou moins lointain, puis à l’intérieur même de l’habitation.
La nature et la date d’apparition des symptômes permettent souvent d’orienter les recherches. La date peut coïncider avec celle de la modification d’une antenne relais, l’ajout ou le remplacement d’un équipement électrique de la maison, la mise en fonction d’un appareil électronique … L’étude de différents documents (cartes du Bureau de Recherches Géologiques et Minières, de l’Agence Nationale des Fréquences …) permet une première approche avant même l’étude sur le terrain.
Sur place, l’observation des structures du bâtiment, puis les mesures de différents champs (électriques – magnétiques …) complétées par des détections sensibles permettent de localiser plus précisément les nuisances.
Il est conseillé ensuite d’apporter quelques modifications pour limiter l’exposition des occupants du logement aux ondes électromagnétiques :
- privilégier les connexions filaires
- s’ils sont maintenus, éloigner les émetteurs (wi fi, téléphone sans fil …), des zones de sommeil et de travail
- autres préconisations à retrouver au paragraphe “mieux vaut le savoir”
Certaines sources ne sont pas toujours directement maitrisables.
Il est possible alors, par la pose de dispositifs correcteurs, de rétablir les équilibres du lieu.
L’opération ainsi réalisée restera pertinente tant que l’environnement demeurera stable. De nouvelles modifications dans les alentours (renforcement d’une antenne relais, changement d’un transformateur EDF …) ou dans la maison (remplacement du chauffe-eau, de la boîte wi-fi …) nécessiteront une nouvelle vérification de la situation. Un réajustement pourra alors être nécessaire (simple réglage des dispositifs ou ajout de correcteurs). La réapparition des symptômes, même en l’absence de cause identifiée, doit aussi conduire à une nouvelle vérification des équilibres énergétiques du lieu.
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